Savoir gérer en ligne sa réputation, son image, sa relation client ou sa visibilité est devenu, dans le monde de l’entreprise, un impératif évolutif. Les nouveaux métiers du marketing digital sont la réponse à cette transformation profonde. Dans un consistant rapport, l’APEC analyse les perspectives de ce secteur souvent mal connu...

Des compétences communes et des spécialités…

Le marketing digital étant devenu un métier comme un autre, écoles et universités proposent désormais tout un panel de formations. Des solides compétences en gestion de projet, des notions avancées en statistiques et en reporting sont les bases nécessaires dans ce domaine. Mais les technologies évoluant constamment, un effort particulier et permanent de recherche et d’autoformation est  nécessaire pour rester à jour et compétitif sur un marché du travail fluide.

L’APEC organise en trois grandes « familles » les métiers du marketing digital :

  • le marketing de la data, de la stratégie et de l’innovation
  • le marketing opérationnel
  • le marketing produit, prix et marque

Viennent ensuite les spécialisations en réseaux sociaux, trafic, stratégie digitale, analyse,  réputation ou encore contenus.

…. parfois méconnues des recruteurs

Dans les faits, une certaine porosité dans les fonctions (voir une polyvalence) est de mise dans les petites structures type PME/Start-ups. Avec hélas des descriptifs de postes juniors parfois irréalistes où les décennies d’expérience et d’études s’enchaînent au détriment du bon sens !

Les métiers du digital évoluant constamment, les RH peinent parfois à mesurer les enjeux et les cursus, et à opérer une sélection rigoureuse. Un constat qui a entraîné une spécialisation dans le recrutement afin de trouver la perle rare.

Côté développeurs et réseaux, on intègre de plus en plus le marketing dans le codage, par exemple en implémentant nativement des métriques nouvelles. Cette hybridation provoque un appel d’air pour des profils parfois atypiques (et reconvertis) qui mêlent web design, gestion de communauté et stratégies.

Le temps du data

Sacrés jobs « les plus sexy du 21e siècle » par la très prestigieuse Harvard Business Review, les postes liés aux données (data miner, data analyst, data scientist et consultant) sont tellement courtisés que l’offre est largement insuffisante. Avec pour conséquence une hausse considérable des salaires qui atteignent fréquemment outre-Atlantique un médian supérieur à 100 000 $ par an pour un senior.

Comme jadis pour les développeurs, les entreprises n’hésitent plus à débaucher à l’international dès l’école, avec des « packages » et des conditions de travail attractives. Beaucoup des offres sont des créations de postes afin de créer des nouvelles infrastructures, ce qui nécessite sens des responsabilités et audace.

Les nouveaux métiers du marketing sont donc promis à un brillant avenir. Ils offrent l’opportunité de faire de belles carrières qui accompagnent l’évolution des technologies et des usages.