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La médecine de demain : digitalisation des parcours de soin et symbiose de l’ensemble des acteurs de la santé

La médecine de demain : digitalisation des parcours de soin et symbiose de l’ensemble des acteurs de la santé.

Ces 3 dernières années ont contraint le monde de la santé à une course à l’efficacité opérationnelle, une meilleure exploitation de la donnée médicale et à redoubler d’innovation, tant d’un point de vue organisationnel que sur le plan médical. Gouvernements, laboratoires, établissements et

Ces 3 dernières années ont contraint le monde de la santé à une course à l’efficacité opérationnelle, une meilleure exploitation de la donnée médicale et à redoubler d’innovation, tant d’un point de vue organisationnel que sur le plan médical. Gouvernements, laboratoires, établissements et professionnels de santé, entreprises de dispositifs médicaux doivent désormais réinventer les parcours de soin et leur mode de financement et transformer leur façon de travailler pour collaborer plus efficacement afin d’améliorer la prise en charge. De plus, la démocratisation de l’accès à l’information médicale a radicalement transformé la position du patient vis-à-vis de sa santé, faisant de lui un acteur à part entière, de plus en plus averti sur le parcours de soin qu’il est amené à suivre. Dans ce contexte, le numérique apparait comme le tournant incontestable et Salesforce s’inscrit comme un acteur majeur1 pour accompagner toutes les parties prenantes du secteur dans ce virage stratégique.

Qu’est-ce que la santé de demain ?

Dans son étude Santé 2030, une analyse prospective de l’innovation en santé, Le LEEM, Futuribles et Think Tank reprennent et enrichissent une définition2 de la médecine idéale en invoquant la médecine des 6P, reposant logiquement sur 6 piliers :

  • Personnalisation : via la prise en compte des antécédents et du profil médical d’un patient ;
  • Prévention : en anticipant la maladie, réalisant des campagnes de diagnostic précoce et de sensibilisation et visant non plus le traitement d’une pathologie mais la préservation de la santé ;
  • Prédiction : en recommandant les traitements statistiquement les plus efficients pour le patient tout en limitant les effets secondaires ;
  • Participative : en plaçant le patient en tant qu’acteur de son parcours et en l’amenant à devenir expert de sa pathologie ;
  • Preuve : la mesure du service rendu et la pertinence d’un traitement seront examinés avant toute prescription et confrontés à la dégradation potentielle de la qualité de vie du patient selon son point de vue propre ;
  • Parcours : qu’il s’agisse d’un parcours de soin, de santé ou de vie, une meilleure prise en charge de l’individu passe par la multiplication et la personnalisation des parcours.

L’objectif est multiple : rationaliser les coûts de la santé, améliorer l’efficacité des parcours et simplifier l’accès au soin mais avant tout offrir une prise en charge holistique et la plus qualitative possible au patient.

Quelle place y occupera le numérique ?

La digitalisation de l’ensemble des processus internes aux établissements de soin, mais également externes, implicant la pharmacie, les laboratoires, les organismes payeurs étatiques ou non, les professions médicales, socio-médicales et paramédicales libérales et bien sûr le patient, est la clé pour accélérer la transition vers la médecine de demain. Comment ? Revenons sur chaque pilier de la médecine des 6P proposée par le LEEM. La personnalisation d’abord, ne sera possible sans une connaissance précise, réconciliée (issue de chaque spécialité médicale ou paramédicale) du dossier du patient. Ainsi la mise en commun et le partage – non sans respect du secret médical et de la souveraineté du patient – des données est inévitable et nécessitera une plateforme à la fois sécurisée et ouverte. La prévention sous-entend la détection précoce ou l’évitement d’une pathologie, via un dépistage ou une prise en charge précoce. L’Intelligence Artificielle peut aider les cliniciens à repérer les populations à risque et à identifier les facteurs de réussite de tel ou tel protocole, dès l’instant que l’on dispose d’un volume important de données anonymisées. Ce type d’outil vient compléter les résultats des études statistiques sur de grandes cohortes, notamment dans les dimensions de la qualité de vie et des déterminants sociaux par exemple. Un procédé similaire peut offrir une aide au choix quant à la thérapeutique à proposer aux patients. L’objectif n’est ici pas de se substituer au praticien mais bien de l’accompagner dans sa décision par des prédictions comparatives de taux de succès. La participation active du patient dans son parcours de soin trouve son origine dans la démocratisation de l’accès à la littérature médicale née avec Internet. Cette participation peut être davantage encouragée et exploitée via une intégration au parcours de soin, par la mise à disposition d’outils de formation, de responsabilisation du patient vis-à-vis de sa maladie ou de son traitement et surtout par la mesure d’indicateurs de santé quantitatifs (glycémie, rythme cardiaque, tension par exemple) ou qualitatifs (ressenti d’effets secondaires, forme psychologique ou physique). Cette position du patient au coeur de la thérapeutique apparait comme évidente dès l’instant où il peut contribuer à la précision et l’amélioration d’un diagnostic et d’un traitement en continu. Elle est surtout naturelle dans une médecine recentrée sur l’individu dont l’objectif est avant tout le bien-être du patient sur tous les plans. La notion de preuve fait appel à la mesure de l’impact de la thérapeutique post ou en cours de traitement pour évaluer non pas le bénéfice observé sur une pathologie précise mais sur l’état général du patient. La mesure des différents indicateurs mentionnés précédemment, la connaissance exhaustive du patient et l’historisation de son état permettra une évaluation continue simplifiée du traitement et ce, même au domicile du patient, une situation bénéfique pour celui-ci comme pour le système hospitalier. La possibilité d’utiliser des données anonymisées interviendra là aussi afin de définir plus simplement des cohortes plus ou moins réceptives au traitement considéré en anticipation ou en complément d’études dédiées. Le parcours est aujourd’hui un champ d’expérimentation et d’innovation en France. On peut citer le programme eParcours lancé dans le cadre de la stratégie Ma Santé 2022 pour 5 pathologies chroniques et plus généralement les initiatives soutenues par l’article 51 de la loi de financement de la Sécurité Sociale de 2018. Cependant, en dehors de ces initiatives, le patient est bien souvent lui-même garant de la continuité de son parcours et le premier vecteur de communication entre les différents praticiens impliqués dans sa thérapeutique. Les professionnels de santé sont de plus en plus écrasés par les tâches administratives liées à l’organisation du soin et son remboursement, qu’ils délèguent souvent à des assistants médicaux par manque de temps ou de formation aux outils numériques. L’initiative du DMP3 n’ayant pas toujours réussi l’exercice de la pédagogie et de l’évangélisation, les systèmes utilisés par ces assistants sont silotés ou très restreints et ne leur permettent pas d’articuler correctement les soins avec les autres disciplines impliquées dans la prise en charge. Par ailleurs, le parcours se construit généralement autour de l’hospitalisation, sans envisager d’alternatives potentiellement plus vertueuses tant pour l’individu que pour le système hospitalier. Enfin, les parcours de soin, de santé et de vie ne sont pas réconciliés par manque de collaboration entre les structures de la santé, du social et médico-social et l’objectif du ministère des Solidarités et de la Santé de “permettre aux Français de recevoir les bons soins par les bons professionnels dans les bonnes structures, au bon moment » n’est pas encore atteint. A nouveau la fluidité de la communication entre les acteurs, la connaissance et le partage du dossier médical, sont autant de paramètres que le numérique peut révolutionner pour proposer des parcours individualisés et efficients.

À qui s’adresse Salesforce dans le monde de la santé ?

Depuis plus de 20 ans, Salesforce accompagne tous types d’acteurs de la santé et des sciences de la vie : laboratoires pharmaceutiques, établissements de soins publiques ou privés et centres de soin au sens large, entreprises de dispositifs médicaux et acteurs du financement de la santé sur un large spectre de problématiques en France comme à l’étranger. Notre expertise du secteur est donc reconnue et qualifiée par le KLAS depuis 20171 comme meilleure solution CRM pour l’industrie de la Santé et ne cesse d’évoluer au fil de l’accompagnement de nos clients et de la transformation des enjeux de santé.

Que propose Salesforce pour les professionnels de santé ?

La réconciliation des données pour un dossier patient à 360°

Grâce à un écosystème ouvert, sécurisé (certifié HDS, conforme au RGPD en France en Europe, retrouvez toutes nos certifications sur compliance.salesforce/en) et parfaitement intégré avec les standards du monde de la santé (HL7 et FIHR) Salesforce permet l’obtention d’une vue à 360° du patient réconciliant les données issues de tous les systèmes : le DMP, les dossiers médicaux, médico-sociaux ou sociaux localisés dans une ou plusieurs structures, les dispositifs médicaux : pacemaker, lecteur de glycémie, surveillance d’oxygénothérapie, balance, etc. La modélisation de parcours intelligents et individualisés engageant chaque partie prenante via des interfaces dédiées

Une fois les données patient réconciliées, Salesforce apporte une couche d’abstraction, permettant la modélisation d’un parcours mutualisé de soin, de santé et de vie impliquant les différents professionnels, le patient et sa famille, les mesures des dispositifs médicaux, les objectifs et échéances thérapeutiques, les processus d’admission et l’automatisation de rappels de soin et d’alertes. Chacun dispose d’une interface adaptée à son rôle : les praticiens hospitaliers pour diagnostiquer, prescrire et superviser, les infirmiers ou professions libérales pour se rendre à domicile de manière récurrente ou lorsqu’une alerte est remontée par un dispositif médical ou par un acteur de la chaîne, le pharmacien pour superviser la prise médicamenteuse et les interactions croisées, le laboratoire pour analyser les éventuels effets secondaires via des données agrégées afin de solidifier son système de pharmacovigilance et le patient pour favoriser et documenter son observance. Tous collaborent sur la même donnée, qu’elle soit anonymisée, partielle ou complète – dans l’assurance d’une parfaite souveraineté du patient – et sont ainsi engagés dans l’organisation d’un parcours de soin recentré sur l’individu et non plus cadencé autour d’un séjour hospitalier. L’amélioration de l’efficacité opérationnelle pour un recentrage sur la santé du patient

La digitalisation de processus d’admission, la transmission de l’information entre les praticiens et les organes de financement libèrent praticiens et patients d’un lourd tribut administratif, leur offrant la possibilité de se recentrer sur le soin. Par ailleurs, les outils de Business Intelligence de la plateforme Salesforce permettent l’analyse de l’efficacité de ces processus via la surveillance d’indicateurs comme le délai de prise en charge, le coût et la durée moyenne de séjour, le taux d’utilisation des ressources, la probabilité de “no show” (rendez-vous non honoré par le patient) etc., pour une amélioration en continu. L’innovation grâce au soin physique, digital, mieux décentralisé

La prise en charge est ainsi facilement décentralisée de l’hôpital vers un réseau d’acteurs ré-engagés dans le suivi du patient : médecin généraliste, spécialistes, infirmier coordinateur, pharmacien, laboratoire d’analyse, SSR3… et n’est plus envisagée autour de ce dernier. Le soin à domicile est simplifié, offrant des perspectives d’innovation en terme d’organisation et de remboursement jusqu’alors complexes à mettre en oeuvre. La digitalisation de tous vos processus

Notre solution Health Cloud propose en standard la réconciliation d’une vue patient 360°, d’un réseau de profession de santé et des adressages, des parcours de soins, des objectifs et tâches thérapeutiques pour l’équipe soignante et bien d’autres processus et cas d’usage adaptés à chaque typologie d’acteurs de la santé. Cette solution repose sur la plateforme Salesforce, fondation technologique de tous nos produits, qui est entièrement personnalisable et permet la modélisation de tout autre processus que vous souhaiterez mettre en oeuvre. Par exemple : le calcul de la prise en charge du soin par les organismes payeurs pour une thérapeutique financièrement dimensionnée, la gestion des fournisseurs de dispositifs médicaux, la gestion d’essais cliniques en hôpital ou à domicile et collaboration avec les laboratoires, un protocole de gestes barrières anti-COVID, un parcours de formation à un nouveau produit, le traçage des cas contacts et mesures d’éloignement, un application d’alerte en cas d’hyper ou d’hypogycémie, et bien d’autres ! La force d’un vaste écosystème de partenaires

Grâce à l’appui d’un large réseau de solutions et d’intégrateurs partenaires (à retrouver sur https://appexchange.salesforce.com/) spécialisés dans la santé et de puissantes capacités d’intégration, Salesforce s’inscrit comme une valeur sûre dans une stratégie de transformation digitale pour les professionnels de la santé et tous les acteurs de l’industrie. Pour en savoir plus, retrouvez notre offre Santé ICI

  1. Salesforce a été reconnu meilleure solution CRM santé par KLAS depuis 2017. Source : 2021 Best in KLAS: Software and Services
  2. En 2013, Leroy Hood, l’Institute for Systems Biology de Seattle, définit la médecine personnalisée en tant que Médecine 4P : personnalisée, préventive, prédictive, participative.
  3. DMP : Dossier médical partagé.
  4. SSR : Soins de suite et de réadaptation.

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