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Face au Big Quit, les entreprises sont aux petits soins pour leurs collaborateurs

Face au Big Quit, les entreprises sont aux petits soins pour leurs collaborateurs

Aux États-Unis comme en Europe, le nombre de démissions explose depuis la pandémie de Covid-19.

Aux États-Unis comme en Europe, le nombre de démissions explose depuis la pandémie de Covid-19. Un mouvement de fond qui traduit la recherche d’un meilleur équilibre entre travail et vie personnelle, mais qui fait craindre la pénurie de talents dans certains secteurs. La flexibilité offerte par les outils collaboratifs fournit la possibilité de contrecarrer cette tendance.

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Plus de 38 millions d’Américains ont quitté leur poste en 2021, dont 4,5 durant le seul mois de novembre selon le Bureau of Labor Statistics du département du Travail aux États-Unis. Le mouvement a gagné d’autres pays, comme la France. D’après la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), 470.000 Français ont quitté leur CDI au premier trimestre de 2022, soit 20 % de plus qu’au dernier trimestre 2019. Et si l’on en croit une enquête Ipsos pour BCG, le tiers des « travailleurs de terrain » pourraient quitter leur emploi d’ici à la fin de l’année. « Ce phénomène, appelé Big Quit (la Grande démission), était déjà à l’œuvre avant la pandémie de Covid-19. Celle-ci n’a fait qu’accélérer le mouvement », constate Yaëlle Leben, directrice des ressources humaines chez Salesforce France. « Avant 2020, toutes les entreprises éprouvaient des difficultés à recruter et à retenir les talents, particulièrement parmi la génération des Millenials ». On assiste donc à un véritable mouvement de fond qui concerne les entreprises de tout secteur et les oblige à s’adapter à ces nouvelles conditions.

Égalité hommes-femmes, engagement écologique, inclusion…

Les entreprises doivent désormais prendre conscience que la relation envers les collaborateurs est un moteur de la performance, au même titre que la relation client. « Combattre le Big Quit, c’est d’abord créer, affirmer et diffuser une culture d’entreprise en phase avec les aspirations des salariés. Aujourd’hui, les jeunes ne recherchent plus un emploi pour simplement avoir un salaire : ils désirent un emploi faisant sens et correspondant à leurs valeurs personnelles », souligne Yaëlle Leben. Égalité hommes-femmes, engagement écologique, inclusion… autant de grands thèmes autour desquels les salariés attendent des actions concrètes de la part de leur employeur. « Le modèle 1-1-1 mis en place chez Salesforce dès sa création est toujours très différenciant : 1 % du capital, 1 % du temps des employés et 1 % des produits Salesforce sont consacrés à des actions solidaires. Ce modèle démontre que nos valeurs ne sont pas que des mots : elles animent nos activités. Il permet aussi de donner une place à l’engagement personnel au sein de l’environnement professionnel », se félicite Yaëlle Leben. Un programme qui permet à la fois d’attirer les jeunes talents et de les fidéliser.

Les enjeux du télétravail

C’est un constat aujourd’hui général : la crise sanitaire a accéléré la flexibilité. « La remise en cause de l’unité du lieu de travail est désormais actée pour de nombreux collaborateurs », note Yaëlle Leben. L’un des grands défis post-crise réside donc dans la capacité des entreprises à permettre cette flexibilité via le travail à distance, tout en conservant l’unité des équipes et l’engagement individuel. Car un des écueils du télétravail, souligné par les salariés, reste l’impression de déconnexion progressive engendrée par la distance. Un sondage McKinsey de mars 2021 a révélé que 51 % des employés qui ont récemment quitté leur emploi ont signalé un faible sentiment d’appartenance. Selon Yaëlle Leben, « maintenant que le télétravail n’est plus une obligation, on constate une volonté des employés de revenir dans les locaux des entreprises. Néanmoins, leurs attentes ont changé : ils ne veulent plus venir au bureau pour des tâches individuelles mais pour se retrouver ». La perception de l’environnement de travail a donc changé. Les entreprises doivent proposer « autre chose », créer des moments de collaboration ou de brainstorming, programmer des événements collectifs fédérateurs et propices aux échanges informels… « Ces moments de rencontres ne peuvent plus s’improviser, ils doivent désormais être orchestrés », ajoute Yaëlle Leben.

Slack, un allié précieux

Pour « mettre en musique » ces moments, mais aussi permettre aux collaborateurs de garder contact où qu’ils se trouvent, les outils digitaux de collaboration comme Slack constituent des alliés précieux. « Ils permettent de créer des groupes et des communautés très divers : groupes de travail en fonction des différents projets mais aussi communautés de personnes partageant un intérêt commun ou agissant pour une même cause (LGBTQIA+…). Ces outils font le lien », explique Yaëlle Leben. « Grâce à eux, les moments collectifs, qu’ils aient lieu en présentiel ou à distance, peuvent facilement être discutés, définis et programmés. » Ainsi, le numérique, soutenu par une forte politique collaborateur-centric, permet d’assurer à la fois autonomie et cohésion, s’établissant comme un atout de poids dans la lutte contre le Big Quit.

Salesforce